Infiltrations
Les infiltrations sont réalisées dans nos locaux à la clinique Les Cèdres.
Cette procédure repose sur l’injection de corticoïdes qui, grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, peuvent soulager les symptômes dans le cadre de pathologies rachidiennes ou ostéoarticulaires.
Le guidage par imagerie en temps réel permet de s’assurer du bon positionnement de l’aiguille au moment de l’injection afin de garantir la meilleure efficacité du geste et des conditions de sécurité optimales.
En fonction des cas, l’infiltration peut être guidée par échographie, radioscopie ou scanner.
Cette procédure ne nécessite pas d’hospitalisation. Elle est réalisée sur simple rendez-vous.
Préparer l’examen
Si vous avez effectué des examens d’imagerie dans un autre établissement, pensez à nous apporter les images ainsi que les comptes-rendus d’interprétation.
N’oubliez pas de vous munir des documents nécessaires.
Il n’y a pas lieu d’être à jeun.
Afin de limiter les risques hémorragiques, il convient de nous informer au plus tôt si vous suivez un traitement anti-agrégant plaquettaire ou anti-coagulant (Aspirine, Previscan, Plavix, Héparine…). En fonction de la zone à infiltrer et de vos antécédents médicaux, il pourra être nécessaire, en coordination avec votre médecin traitant, de modifier temporairement votre traitement.
Il convient de prévenir l’équipe médicale si vous êtres enceinte ou pouvez l’être.
Déroulement de l’examen
Après votre accueil au secrétariat, vous serez pris en charge par l’équipe médicale.
La procédure varie en fonction du site d’infiltration et de la technique utilisée pour le guidage du geste (échographie, radioscopie, scanner…).
Vous devez d’abord vous mettre en position sur la table d’examen.
Votre peau est soigneusement désinfectée au niveau du point de ponction.
Le médecin prépare le matériel, c’est en général l’étape la plus longue.
La ponction est réalisée avec une aiguille très fine, guidée en temps réel par l’imagerie.
Du produit de contraste et/ou des anesthésiques locaux peuvent être utilisés selon le type de procédure.
Une fois l’aiguille correctement positionnée, le médecin procède à l’injection du corticoïde.
Un pansement sera mis en place au niveau du point de ponction, à conserver quelques heures.
EXEMPLES D'INFILTRATIONS
Infiltrations articulaires (hanche, épaule, articulation trapézo-métacarpienne…), réalisées sous contrôle radiographique ou échographique.
Infiltrations péri-tendineuses en cas de tendinopathie.
Au niveau du rachis lombaire, infiltrations zygapophysaires en cas de zygarthrose, infiltrations épidurales en cas de conflit disco-radiculaire avec symptomatologie radiculaire. Ces infiltrations sont réalisées sous contrôle scanner.
QUELS SONT LES RISQUES ?
Comme tout acte médical, ce geste comporte des risques. Il ne sera pratiqué qu’avec votre consentement et vous avez bien sûr la possibilité de l’accepter ou de le refuser.
Il faut distinguer les complications en rapport avec la piqure et les effets indésirables locaux et régionaux des corticoïdes.
La piqure présente un risque très limité d’hématome ou d’infection. N’hésitez pas à contacter votre médecin traitant en cas de gonflement, de violentes douleurs de la zone infiltrée ou de fièvre dans les jours suivant le geste.
Les corticoïdes présentent des effets indésirables potentiels :
- Une majoration transitoire de vos douleurs est possible dans le 24-48h suivant l’infiltration.
- Malaise au moment de l’injection.
- Dépigmentation et atrophie de la peau au niveau du point de ponction.
- Déséquilibre transitoire d’un diabète, majoration transitoire de la tension artérielle chez les patients hypertendus.
Le nombre d’infiltrations est limitée à 3 ou 4 par an afin d’éviter les effets indésirables liés à l’accumulation de corticoïdes dans la circulation sanguine.
APRES LE GESTE
Il est préconisé d’observer un repos relatif dans les 2 jours suivant l’infiltration afin de faciliter la bonne diffusion du produit.
Les effets des corticoïdes ne sont pas immédiats et n’interviennent en général qu’au bout de quelques jours.
L’infiltration s’intègre dans un processus global de prise en charge de votre pathologie et ne doit pas faire négliger les autres traitements qui vous ont déjà été prescrits.